Madame, Monsieur,

Je vous remercie de votre consultation par mail, que je laisse en téléchargement ici afin que les lecteurs puissent connaître la teneur de votre courrier.

Ma réponse sera très brève et vous renvoit vers une déjà donnée, il y a peu, au réseau Euskal irratiak. N'y voyez aucune condescendance de ma part, mais il me semble plus simple d'éviter une redite.

Je voudrais juste y ajouter deux précisions :

  1. Préconsisant la sortie de l'Union Européenne, votre interpellation en ce sens est sans objet.
  2. Nous vous précisons de plus que le modèle de société proposé par l'EBR-T, transition vers une EBR (Économie Basée sur les Ressources), souhaite la simplification de la gouvernance politique et des territoires ; à ce titre, seules les élections municipales et présidentielles seraient conservées pour nommer, non pas des "élus", mais des coordinateurs, et que le volet culturel serait du ressort des municipalités et de leur rayonnement, avec obtention budgétaire au prorata du nombre d'habitants.

Je vous renvoie donc à la globalité de notre programme sur ce point d'éducation, de territorialités et de gouvernance. Notre approche étant systémique et globale, je vous invite à l'appréhender dans sa globalité.

Vous comprendrez vite que l'EBR-T laisse une totale liberté sur l'autodétermination culturelle, linguistique et religieuse, estimant que cela est du ressort de l'épanouissement personnel ; si les regroupements de municipalités veulent instaurer par la suite un enseignement et un programme culturel spécifique en commun, cela ne nous semble pas du ressort de "l'état"; il incomberait alors à "l'état" un "tronc commun" et une infime part budgétaire pour la communication et la valorisation de nos "terroirs", incluant bien sûr toutes ses composantes.

Restant à votre disposition pour tous compléments d'information, débats ou interventions, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations respectueuses.

Stéphane Bernard,

Coordinateur EBR-T.

Article rédigé le 25/05/2012